Les afters du SoBD

So Timeless !

17e édition de la Trans Galerie

Du 18 janvier au 2 février 2025, la Trans Galerie du SoBD présente une exposition collective avec Christine Barbe, Rodolphe Baudouin, Joachim Bielher, Olivier Calvel, Jérôme Combe, Bryan Crockett, Nicolas Darrot, Jessy Deshais, Julie Delarme, Valérie Delaunay, Léo Dorfner, Lanee Hood-Hazelgrove, Hélène Langlois, Raphaël Morère, Jean-Baptiste Perrot, Yannick Schneiderlin, Jeanne Susplugas, Nicolas Tourte, et Clarisse Tranchard, sous la direction artistique Corine Borgnet. Les artistes auront le plaisir de vous dévoiler une vaste sélection de leurs pièces à la Galerie Cécilia F.

Quelques uns des artistes exposant

Artiste plasticienne Corine Borgnet a étudié aux Beaux-arts de Poitiers avant d’aller vivre à New York pendant plus de dix ans. De retour des USA en 2002, elle installe son atelier à Montreuil où elle vit et travaille. Elle assure la direction artistique de la Trans Galerie du SoBD depuis 6 ans.

« Jessy Deshais, que la pratique protéiforme mène de l’installation vidéo à la sculpture de livre, est une redoutable observatrice du monde contemporain, explorant inlassablement ses propres démons comme ceux qui agitent le monde. Des douleurs et des rêves de l’enfance, de la violence faite au corps, elle tire des œuvres d’une humanité qui n’a peur ni des mots ni des images, se joue des bienséances, des codes et des réalités, fussent-elles organiques. » Marie Deparis-Yafil.

Jeanne Susplugas : « Engagée mais non militante, la démarche de Jeanne Susplugas s’en prend à toutes les formes et toutes les stratégies d’enfermement tant pour interroger les relations de l’individu avec lui-même qu’avec l’autre. » (Philippe Piguet in Semaine 13.13) Les médiums qu’elle explore sont autant de vecteurs instruisant les termes d’une esthétique singulière que détermine un être au monde obsessionnel, tour à tour troublé et rassuré, inquiet et serein, solitaire et complice.

Clarisse Tranchard, la recherche de « l’être au monde » est au cœur de sa démarche artistique. Son travail explore les lieux de colère et d’impuissance et se penche sur les problèmes soulevés par le monde qui nous entoure. Qu’elles prennent la forme de sculptures, d’installations, de performances, de dessins, de vidéos ou de peintures, ses productions évoquent la perte de notre instinct de survie et de toute sensation de réalité, et illustrent, entre contemplation et sidération, comment nos comportements autodestructeurs nous conduisent jusqu’à la fin de notre espèce. La révolte ne gronde pas, la révolution n’éclatera pas. La résistance doit sortir de nos schémas héroïco-romantiques classiques, elle doit bouger. Nous ne construisons pas l’histoire, nous essayons juste de survivre au-delà de nos contradictions…

Ça se passe où ?

Galerie Cécilia F., 4 rue des Guillemites, Paris IVe.

Du 18 janvier au 2 février 2025, ouverture de mercredi à dimanche, de 12h00 à 19h00.

Entrée libre.

Galerie Cécilia F.

Galerie Cécilia F., 4 rue des Guillemites, Paris IVe

Comment y aller ?

Metro lignes 1 et 11 : Hôtel de Ville / ligne 1 : Saint-Paul
Bus 69, 76, 96 : Saint-Paul